Contexte: L’imagerie spectroscopique de Résonance Magnétique est une technique présentant le pouvoir unique de cartographier de façon non invasive les signaux RMN issus de métabolites. Elle permet donc de caractériser biochimiquement, pour son application principale, les maladies cérébrales (neuro-dégénérescence, tumeur cérébrale) mais elle trouve de plus en plus d’applications dans d’autres organes d’intérêt (prostate, coeur, sein). Cette technique est à présent largement disponible sur les imageurs et utilisée de plus en plus en recherche clinique. L’un des inconvénients majeurs de l’ISRM conventionnelle, utilisant un encodage de l'espace k classique, par des gradients de codage de phase, est la durée d’acquisition. Alors que plusieurs méthodes (balayage spirale, echo planar etc… ) ont été proposées principalement pour l’analyse du cerveau humain afin de réduire les temps d’acquisition, l’émergence de techniques incluant des approches utilisant l’échantillonnage et la compression simultanées (<